Description
Le caltha des marais, aussi appelé soucis d’eau, est l’une des plantes aquatiques indigènes qui illuminera votre bassin dès le début du printemps. Ses nombreuses fleurs de couleur jaune vif recouvrent un élégant feuillage vert clair en forme de cœur. Cette vivace atteignant 40 cm de hauteur sera à réserver aux berges ou aux bords de cours d’eau. Profondeur d’eau 0-15 cm.
Informations complémentaires
L’eau a depuis toujours joué un rôle important dans l’environnement de l’être humain. L’eau a été et est encore un élément très important de notre histoire. Elle n’est pas seulement un élément indispensable à notre survie, mais elle invite au jeu et est le symbole de l’amitié.
L’expansion de notre société ainsi que la gestion moderne des eaux a conduit et conduit encore inexorablement à l’assèchement des nombreuses zones humides. De plus, le grand nombre de localités construites aux abords de zones aquatiques imposent un pression constante sur ce milieu fragile.
Toutefois, au cours des années 80, certains courant prônant un jardin naturel ont pleinement intégrés la zone humide dans la conception des jardin. C’est ainsi que le biotope humide est devenu un des points phares du jardin.
On remarque alors que l’eau n’a pas seulement comme fonction primaire l’hydratation, mais qu’elle permet de donner d’autres sens à la conception. Peu d’endroits dans nos jardins sont aussi fascinants qu’un biotope humide, source de vie pour de nombreuses plantes et animaux.
Intégration dans le jardin
L’intégration de ce type de biotope au sein du jardin dépend fortement de la structure ainsi que de la dimension de ce dernier. Cet espace vital doit si possible s’intégrer le plus naturellement possible dans la végétation environnante. En ce qui concerne les petits jardin, il faut bien réfléchir à la possibilité d’installation d’une fontaine ou d’un bain d’oiseaux en lieu et place de étang qui serait trop petit.
Lors du choix de l’emplacement, le besoin en lumière des plantes aquatique doit être impérativement bien étudié. En effet, celles-ci demandent quasiment toute un emplacement leur garantissant un ensoleillement important. Il s’agira donc de ne pas placer ce biotope à l’ombre d’une façade ou sous de grands arbres.
Construction de l’étang
Dans certains endroits, l’eau forme naturellement un endroit humide en raison d’un sous-sol peut perméable. Ainsi, dans ce type d’endroit, une excavation et un compactage du sous-sol argileux permet la réalisation d’un étang sans occasionner trop de frais. Il est parfois nécessaire par la suite de boucher quelques endroits où il y a une fuite.
Lorsque l’on ne possède pas un tel type de sol, ou que l’on désire être sûr dès le départ qu’il n’y aura pas de fuite, l’utilisation de bâches du commerce est a recommander. La construction d’un tel espace doit être réalisée avec soins, sous peine de devoir recommencer à zéro.
En ce qui concerne la construction de bassins, il est nécessaire de consulter la littérature spécialisée.
Préparation du sol
Le substrat de plantation influence fortement le développement du biotope. L’utilisation de matériaux trop riches peuvent provoquer l’accumulation de substances toxiques pour les plantes et les animaux. Dans plus, le développement des algues est, de par la richesse de éléments présents, nettement augmenté.
Pour préparer la plantation, il suffit donc de recouvrir le fond de l’étang d’une couche de 5 à 10 cm d’un mélange de gravier et de sable. Là où les plantes seront plantées, une épaisseur supplémentaire de 10 à 15 cm de matériel d’excavation est suffisante.
Vivaces dans et au bord de l’eau
Le peuplement naturel des rives et des étangs par le monde végétal est très intéressant. En effet, ces population montrent une grande biodiversité tout à fait étonnante. Lors de la plantation d’un étang, l’utilisation d’un grand nombre de vivaces et d’arbustes indigènes est très importante, bien que un complément de plantes exotiques soit envisageable.
De nombreuses plantes aquatique sont caractérisées par un développement très important, ce qui implique un développement parfois envahissant. Toutefois, un choix judicieux permet d’éviter de type de phénomènes.
Le choix des plantes est basé sur les différentes zones que l’on retrouve au sein de cet espace vital. On peut considérer qu’il existe 4 zones différentes, dont chacune possède ses propres caractéristiques.
- Berges, sol humide: cet emplacement est souvent humide, mais lorsque les précipitation sont moindres, il peut aussi s’assécher.
- Zone marécageuse: ici, les variations du niveau de l’eau peuvent être importantes, tout en restant toujours humide. Ce niveau varie de 2 à 30 cm et c’est cet espace qui accueille le maximum de plantes vivaces.
- La zone des rives: cette partie englobe toute la zone dont la profondeur varie entre 30 et 50 cm. Cette partie sera peuplées de plantes à forte croissance.
- Zone aquatique: Cela englobe toute la partie dont la profondeur est supérieure à 50 cm. Ici, on retrouve les plantes nageantes, immergées ou dont les feuilles sont nageantes. Les plantes subaquatiques assurent une bonne oxygénation et sont ainsi les garantes d’une eau saine.
La plantation
La plantation d’un biotope humide doit avoir lieu avant le remplissage complet et de préférence dès le mois de juin et durant l’été. Afin d’éviter le déracinement des plantes, il est conseillé de recouvrir les mottes avec un mélange de gravier. Les plantes subaquatiques et à feuilles flottantes seront installées seulement lorsque l’étang est totalement rempli. Les plantes subaquatiques possédant aussi un enracinement au sol seront installées soigneusement au fond. Les plantes flottantes seront simplement mises à l’eau.
Le nombre de plantes vivaces à installer varie selon la dimension du biotope. Toutefois, une densité plutôt faible ainsi qu’une plantation simple sont des garanties de soins plus aisés et plus faibles.
Entretien
Lorsqu’un biotope est nouvellement installé, l’équilibre biologique n’est pas encore atteint. Dans ces conditions, l’apparition d’algues filamenteuses, surtout lorsque les eaux sont stagnantes, peut se produire et influencer négativement la teneur en substances nutritives de l’étang. Il conviendra donc d’éliminer ces algues si il y a lieu.
Avec le temps, la plantation va s’installer et ainsi créer un certain équilibre.
Les petits étangs demandent souvent plus d’entretien que les surfaces plus importantes. Dans ce cas, les plantes montrant une expansion trop importante devront être régulièrement contenues. C’est à ce prix que le maintien d’une certaine biodiversité sera possible durant de nombreuses années.
Lorsque l’étang se situe proche d’un grand arbre, les feuilles tombant à la surface de l’eau devront être éliminées sous peine de voir le taux de substances nutritives fortement augmenter.
Les plantes de cet espace vital
Les plantes marquées d’un * peuvent être parfaitement utilisées pour des petits étangs et les plantes marquées d’un E sont exotiques.
Vivaces pour la zone des berges
- Veronica beccabunga*
- Juncus inflexus *
- Potentilla palustris*
- Lythrum salicaria*
- Primula-Bullesiana-Hybride* E
- Iris kaempferi, en variétés *E
- Filipendula ulmaria *
- Eriophorum angustifolium*
- Carex pendula
- Thelypteris palustris
- Achillea ptarmica*
- Primula florindae*E
- Euphorbia palustris
- Eupatorium cannabinum
- Mentha aquatica
Vivaces pour la zone marécageuse
- Menyanthes trifoliata*
- Alisma plantago-aquatica
- Mimulus luteus *E
- Pontederia cordata*E
- Sparganium erectum
- Typha minima*
- Sagittaria sagittifolia
- Calla palustris*
- Lysimachia tyrsiflora*E
- Caltha palustris*
- Iris pseudacorus*
- Myosotis palustris
- Iris sibirica*
- Ranunculus lingua
- Cyperus longus
Vivaces pour la zone des rives
- Butomus umbellatus*
- Typha latifolia
- Acorus calamus
- Hippuris vulgaris
- Scirpus lacustris
Vivaces pour la zone de pleine eau
- Hydrocharis morsus-ranae*
- Nuphar lutea
- Nymphoides peltata
- Nymphea-Hybrides, en variétés
- Nymphea alba
Plantes subaquatiques
- Utricularia vulgaris*
- Ceratophyllum demersum*
- Potamegoton pectinatus*
- Stratiotes aloides*E
- Potamogeton natans
- Myriophyllum spicatum*
- Trapa natans
- Callitriche palustris*
